Entre deux amnésies de brigands, le seigneur bat538 se promenait dans la cité de Madinat Al Adwae. Il était maître de guerre car il était courageux et valeureux sur le champ de bataille. C’est bien dans cette cité qu’il avait pris goût à la guerre, cette cité qui abritait les chevaliers de l’ARS. C’était une armée crainte par tout Inutopia à cause de sa forte attirance pour la guerre et la destruction des cités soumises aux ténèbres. La lumière surplombait cette cité fièrement représentée par quelques chevaliers valeureux.
Entre deux batailles, les seigneurs se retrouvaient dans la taverne sombre du maître des dragons pour se divertir et se raconter leurs péripéties dans le monde d’Inutopia. A la taverne, autour d’une table se réunirent un jour quelques seigneurs pour siroter le nectar d’Aelendil. Après quelques litres ingurgités, les chevaliers n’avaient plus de boutades à se conter. L’un d’entre eux, bat538 aussi surnommé « le joueur » pour son goût du jeu (il prenait la guerre même comme un jeu où seule la victoire comptait, d’où son coté guerrier qui ne connait pas la défaite), proposa à ses compères du jour un divertissement. Celui-ci consistait à distribuer des cartes représentants des figurines et avec diverses combinaisons possibles. Les figurines étaient classées selon une certaine valeur.
Autour de la table, les différents joueurs parièrent à qui possédait la meilleure combinaison, dont une consistait à avoir en mains deux figurines identiques. Ce jeu plutôt amusant et qui faisait ressortir le coté joueur de chacun, attira plusieurs habitués de la taverne qui s’agglutinèrent autour de la table. Plusieurs autres voulurent se joindre à eux. Par manque de cartes, les joueurs se distribuèrent des morceaux de parchemin où des signes étaient inscrits. La valeur de chacun de ces morceaux de parchemin dépendait du nombre de signes inscrits sur ceux ci. Le jeu ayant du succès, les chevaliers commencèrent à parier des verres, et plus le jeu avança, plus l’enjeu devint important. C’est pourquoi, un riche seigneur sortit de sa poche quelques écus pour les parier. A ce petit jeu, seuls les plus riches pouvaient gagner. Il y eut alors une discussion sur la légitimité du jeu et sur les règles à respecter.
C’est ainsi que démarra une remarquable discussion sur la réglementation d’un divertissement au départ conçu par quelques chevaliers saouls autour d’une table au fond d’une taverne de la cité de Madinat Al Adwae.
